Dans la première partie du XIXème siècle, les journalistes se font appelés “homme politique” ou encore “hommes de lettres”. A l’époque ce métier n’en n’est pas un, il est plus considéré comme un loisir ou une activité hors du travail. les idées publiées sont politiques ou littéraires mais il n’existe pas de professionnel du journalisme.
Dans la seconde partie du XIXème siècle, le journalisme devient plus accessible à la population, cette activité quitte le cadre des élites pour que toute personne puisse exercer cette profession. de plus en plus de journaux sont tirés et publiés.
plus les années passeront plus ce type de métier deviendra important et les citoyens se renseigneront plus auprès d’eux à propos des actualitées et l’information deviendra universel, le journaliste deviendra donc un indispensable dans une société médiatisé.
Etre journaliste c’est informer la population sur différents sujets comme le sport, la politique, l’environnement ou encore la Science… Il peut travailler pour plusieurs types d’entreprises (exemple: presse papier, chaine télévisée,la radio…) On trouve aussi différents types de journaliste, celui qui présente le journal à la télévision, celui qui réalise un reportage ou encore celui qui dirige une équipe. Dans tout le cas il travaille de la même manière en cherchant des informations et les communique en les adaptant à son public.
(En France il y a 36000 journalistes et possèdent une carte de presse.)
Le journalisme est un métier qui est exercé depuis déjà plusieurs siècles mais a beaucoup évolué depuis l’invention d’internet et l’évolution des nouvelles technologies, les journalistes ont dû trouver de nouvelles méthodes de travail adapter à cette révolution numérique de l’information. Aujourd’hui les citoyens de notre société s’informent des actualités directement sur internet grâce aux journaux numériques ou les sites internet. les journalistes doivent trouver leur place dans cette société toujours en progrès pour trouver le moyen de travailler avec tous ces nouveaux moyens de communications et pouvoir informer la population. ce graphique ci-dessous nous montre avec quels supports médiatiques les américains s’informent-ils. Ce graphique est le pourcentage d’américains adultes qui suivent l’actualité souvent sur chacun des médias présentés (“About four-in-ten Americans often get news online”, Pew Research, Center, février 2016)
on peut observer que 57% de la population américaine regarde la télévision pour voir les actualités, les journalistes présentent certains journaux sur un plateau télévision et ont donc un contact direct avec le public. on peut aussi voir que la presse papier n’est qu’à 20%, et est donc en déclin, les journalistes écrivent de moins de moins d’articles sur les journaux papiers à cause de cette révolution médiatique (exemple: Le monde, The Good News ou encore le NY Times)
Les journalistes sont uniquement des salariés à la différence des professions indépendantes comme par exemple les médecins, ce métier est un travail d’équipe où l’on discute de plusieurs de sujets.
La déontologie du journalisme est définie par deux textes de référence :
- la déclaration des droits et devoirs des journalistes (Charte de Munich) publiée en 1971.
- la Charte d’éthique professionnelle des journalistes rédigée en 1918 mais modifié en 1938 et 2011.
Les règles déontologiques varient selon les pays et les lois de la presse comme la liberté d’expression. l’éthique du journalisme est très importante dans leur milieu car elle définit si le lecteur peut se fier aux articles et informations qu’il publie, car parfois le journaliste lance de fausses rumeurs pour être reconnu et que ces articles soient plus lus mais ce sont des “fakes news”. ce processus va à l’encontre de la déontologie du journaliste.
Aujourd’hui les fakes news sont devenus de véritables obstacles pour les journalistes et doivent lutter contre leur diffusion et leur propagande.
Exemple : en France, à l’occasion du mouvement des gilets jaunes en décembre 2018, de fausses informations ont été publiées pour, soit disant, défendre la cause des gilets jaunes.
Aujourd’hui, sur internet on peut trouver toutes sortes d’informations et le journaliste doit trouver l’information de qualité qu’il pourra publier.
Les journalistes s’informent auprès d’agences de presse, comme l’AFP en France, mais aussi dans plusieurs qui ont des spécialités comme la finance par exemple. Ces agences doivent fournir aux médias des informations sous forme de textes et d’images. Tous les journalistes ne s’informent pas auprès de ces agences car un journaliste peut avoir des sources privées.
Ce que font les médias internationaux pour lutter contre le phénomène des fake news
Rappel : l'identification d'une fausse information sur un réseau social est un travail très compliqué, notamment à cause du volume de profils créés avec près de 5 profils créés par seconde sur Facebook en 2018. De plus, de nombreux faux profils sont créés avec environ 83 millions de faux profils sur Facebook. Pour éviter la lecture d’une fausse information, il faut tout d'abord vérifier la source de cette information, si c’est une source fiable ou non. Il faut ensuite regarder si elle a une vision neutre ou si elle est ciblée sur un avis bien défini, il faut aussi regarder si elle a un but particulier, si oui, voir si elle a un but positif ou négatif.
CNN recrute un journaliste, BBC monte une équipe, Le Monde lance Decodex etc. En attendant que Facebook mette en place son système, les médias musclent leur département de fact-checking pour vérifier les informations qui circulent (Les décodeurs au Monde, Desintox à Libération ou Le vrai-faux des Echos aux Echos) et ils s'emparent de plus en plus du sujet. Même chose à l'étranger. CNN vient de recruter un journaliste écrivant sur les fake news et la BBC a annoncé la création d'un département spécialisé. De nouvelles initiatives émergent. Le Monde a lancé en 2017 Decodex, un outil qui permet d'indiquer, dans une base de 600 sites, si un site est parodique ou satirique.
Fruit de plus d’un an de travail, le Décodex, lancé début février 2017 par Le Monde, est un outil qui vise à lutter contre la diffusion virale de fausses informations et à aider les internautes à se repérer dans la jungle des sites producteurs ou relayeurs d’informations : est-ce un média citant ses sources et vérifiant ses informations, un site fabriquant ou propageant de fausses informations, un site militant ne mentionnant pas son affiliation politique ?
En France, du côté de l'Etat
En France, l’Etat souhaite aller plus loin pour lutter contre les fake news avec la création d’une loi– source le monde.fr 2018.
En effet, Emmanuel Macron a annoncé le 3 janvier 2018 lors de vœux traditionnels à la Presse une prochaine loi contre les fausses nouvelles en période électorale. Un objectif louable qui risque de se heurter à une réalité complexe.
Il souhaite fixer un cadre juridique contraignant pour « imposer des obligations de transparence » aux plates-formes du Net, « afin de rendre publique l’identité des annonceurs et de ceux qui les contrôlent ». Ce type d’ambition législative, dans un domaine aussi mouvant et complexe que les technologies numériques et sur un sujet aussi crucial que la liberté de la presse, est par nature périlleux. La sauvegarde de la qualité et de la crédibilité de l’information est un combat de fond, dans lequel notamment le quotidien Le Monde est engagé.
Commentaires
Enregistrer un commentaire