Avec les nouvelles technologies du XXe et XXIe siècle, il existe de plus en plus de moyens de communication et de diffusion d’informations. Le principal reste Internet et quasiment tout les jours de nouveaux sites internets sont créés, mais tous ne sont pas fiables car les informations qu’ils donnent ne sont pas vérifiées et les sources ne sont pas sûres.
La population mondiale a développé depuis déjà plusieurs années une certaine méfiance par rapport à Internet et à la fiabilité des informations où l’accès est rendu public.
Aujourd’hui, chaque individu de la société peut créer ou ajouter du contenu à un site internet déjà créé comme, par exemple, Wikipédia qui est un site européen et ou toute personne ayant un profil ou un compte google peut écrire ou réécrire un sujet manquant sur un évènement ou un personnage historique. Le problème est que parfois certaines personnes publient de fausses informations pour induire le lecteur en erreur. C’est pour cela qu’il faut de plus en plus vérifier ses sources grâces à de nouveaux programmes créés par certaines sociétés qui travaillent pour des entreprises appartenant à Internet ou tout simplement vérifier ses recherches sur plusieurs sites et retrouver les points communs ou au contraire les points divergents. La source la plus sûre reste encore un livre que l’on peut trouver dans une bibliothèque municipale comme, par exemple, une encyclopédie mais ces moyens de diffusion d’informations sont en chute libre depuis l’arrivée d’Internet.
Alors même que les utilisateurs d’internet sont de plus en plus nombreux à utiliser cet outil pour s’informer, internet n’est pourtant pas considéré comme une source d’information de confiance.
Selon le baromètre La Croix/TNS-Sofres de janvier 2013, 35 % des Français accordent du crédit à la restitution de l’information par internet contre 36 % qui s’en méfient (voir graphique). Selon Edouard Lecerf, directeur général de TNS-Sofres, “c’est la diversité du net qui explique cette défiance. Le médium oblige à faire un travail de choix des sources, afin de séparer le bon grain de l’ivraie, que tous ne font pas encore”. Ce foisonnement semble bénéficier aux sites des grands titres de presse nationaux puisque les lecteurs sont plus nombreux à juger internet crédible que ceux d’autres sites d’information (53% contre 49 %).
Internet est considéré comme un réservoir infini d’informations, notamment pour la génération Y (18-34 ans) et même si ce canal est le moins crédible des médias, il est tout de même reconnu pour approfondir une information
Une étude plus récente menée auprès de sept pays européens, les Etats-Unis et l’Australie par le Reuters Institute for the Study of Journalism (Université d’Oxford - “Bias, Bullshit and Lies : Audience perspectives on low trust in the media”) en 2017 montre que pour 25 % des personnes interrogées les médias d’information ne font pas bien leur travail pour les aider à distinguer le vrai du faux. Seuls 40 % déclarent au contraire que les médias d’information font bien leur travail. La sentence est encore plus sévère pour les réseaux sociaux : 41 % des personnes interrogées ne leur font pas confiance. Ils invoquent trois raisons principales : des informations peu fiables ou de mauvaise qualité (35 %), le manque de contrôle sur l’authenticité des informations (25 %) et enfin des informations trop orientées ou biaisées par l’agenda médiatique (24 %).
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