Comme nous l’avons vu, l’arrivée d’internet dans nos vies et dans l’univers de l’information a considérablement changé l’information, sa rapidité de circulation, sa diffusion, son système de production et même sa nature.
Depuis la fin du XXe siècle, les changements technologiques (accès à l’internet mobile, généralisation des smartphones, émergence des réseaux sociaux, notamment) ont bouleversé notre rapport à l’information.
En effet, tout le monde a un smartphone dans sa poche, tout le monde a donc accès à une information venue du monde entier, en temps réel ; tout le monde peut produire de l’information et la diffuser très facilement. L’information est devenue mondialisée, en temps réel, horizontale et interactive.
Depuis la fin du XXe siècle, les changements technologiques (accès à l’internet mobile, généralisation des smartphones, émergence des réseaux sociaux, notamment) ont bouleversé notre rapport à l’information.
En effet, tout le monde a un smartphone dans sa poche, tout le monde a donc accès à une information venue du monde entier, en temps réel ; tout le monde peut produire de l’information et la diffuser très facilement. L’information est devenue mondialisée, en temps réel, horizontale et interactive.
Dans ce contexte, les journalistes ne sont plus seuls à produire de l’information, ils sont désormais en concurrence avec une multitude de citoyens-journalistes.
Confrontés aux moteurs de recherche, aux réseaux sociaux, les entreprises de presse doivent réinventer leur modèle économique de production de l’information pour garantir une information qui soit à la fois fiable et de qualité pour les lecteurs et rentables pour ces mêmes entreprises de presse.
L’enjeu est bien là : garantir des contenus fiables et de qualité, éviter les fausses informations, le complotisme car nos modèles démocratiques reposent sur un citoyen informé et éclairé qui doit pouvoir voter et élire ses représentants en connaissance de cause. Les fausses informations, la manipulation de l’information ont toujours existé ; ce qui a changé, c’est qu’aujourd’hui la technologie et les réseaux sociaux peuvent permettre une circulation démultipliée de ces fausses informations.
Des actions sont prises pour lutter contre les fausses informations. Dans les rédactions se mettent en place des services de vérification des faits (facts checking). Les GAFA passent des accords avec des groupes de presse pour vérifier et améliorer le contenu informationnel. En France, le gouvernement s’intéresse de près à ce sujet et travaille à une loi sur les fausses informations.
Autre axe important, l’éducation aux médias et à l’information des jeunes. Dès le plus jeune âge, il faut apprendre à lire les informations, à les décrypter, à être sensible aux sources, à connaître le système de production et de diffusion des informations pour faire preuve du recul et de la distance critique nécessaires.
Ces travaux conjoints publics et privés, Français et Internationaux sont d'autant plus fondamentaux que nous ne sommes qu’au tout début de cette nouvelle ère de l’information et qu’il est certain que les développements technologiques futurs (intelligence artificielle notamment) bouleversent encore plus notre système.

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